Ça se passe au Grin : Et notre avion présidentiel ?

Les membres du grin veulent connaître l’état de notre air force One. Ils veulent savoir si les dégâts causés par les terroristes le 17 septembre 2024 sont réparés ou réparables

Bien que c’était un honneur et une marque de considération de la part de la Russie de nous affréter leur avion pour cette visite historique de notre Chef de l’État, les membres du grin auraient voulu voir le Président Assimi Goïta, à bord de notre propre avion pour ce déplacement qui, selon eux, aurait été plus souverain.

Visiblement, les membres n’ont pas apprécié qu’un autre avion vienne prendre notre Chef de l’État, l’amener en Russie et revenir le déposer à Bamako. Ils pensent que ce geste fait de bonne foi par le Président russe peut aussi poser un problème d’image et de souveraineté surtout pour un pays qui aspire à un développement fort et à une influence régionale. « Un avion présidentiel est un symbole de puissance et de modernité, renforçant l’image du pays à l’échelle internationale », expliquent-ils.

A les entendre, notre pays, le Mali, dans ses actions et sa politique, cherche à affirmer son indépendance, sa souveraineté et sa dignité face aux autres nations et aux défis auxquels il est confronté. Au grin, ils estiment que cela implique de ne pas se laisser influencer ou dominer, de faire valoir ses intérêts et sa vision du monde, de ne pas accepter l’humiliation ou la condescendance.

Cette fois-ci, comme nos autorités n’ont pas été les demandeurs, tout a été sur l’initiative du Président russe. Toutefois, les membres appellent les autorités à trouver une solution pour mettre notre avion en état de marche avant qu’on ne soit un jour contraint d’affréter un avion de ligne.

Ibrahima Ndiaye

Source : Mali Tribune


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