Carburant : l’État veut fluidifier la chaîne d’approvisionnement

Face à la crise du carburant, le gouvernement veut accélérer l’approvisionnement à Bamako et dans les régions. Le Premier ministre appelle à alléger les procédures, alors que les stations-service continuent d’enregistrer de longues files d’attente. Pendant ce temps, plusieurs citernes restent encore bloquées dans les parkings de la Douane.

À l’issue d’une réunion du comité interministériel de gestion des crises, le Premier ministre s’est rendu ce mardi 18 novembre au Bureau des Douanes, puis à l’OMAP, l’Office malien des produits pétroliers. Il a déploré les queues persistantes malgré les mesures déjà engagées et a exigé une simplification urgente des procédures douanières et administratives.

Selon lui, les citernes ne doivent plus passer plus de 24 heures dans les circuits de contrôle afin d’assurer un approvisionnement plus rapide des stations-service.

Des services mobilisés 24 h/24

Le chef du Bureau des pétroles, le colonel-major Sira Mallé, affirme que ses services travaillent désormais jour et nuit pour accélérer le traitement des dossiers.

À ce jour, 114 citernes sont toujours en attente à la Douane. Vingt-cinq autres ont été interceptées et onze immobilisées dans le cadre de contrôles renforcés.

La Direction générale de la police rapporte également plusieurs interpellations cette semaine, impliquant des gérants de stations-service, des pompistes, des chauffeurs et des vendeurs illicites de carburant.

Pourquoi les files restent-elles si longues ?

Certains usagers demandent un ravitaillement systématique de toutes les stations pour garantir un accès équitable au carburant. D’autres plaident plutôt pour une meilleure organisation interne, dénonçant un accès aux pompes de plus en plus marqué par le favoritisme et le clientélisme.

Source : Studio Tamani

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