Procès « avion présidentiel et équipements militaires » : Après les débats le réquisitoire du ministère public attendu jeudi prochain

Après 18 jours d’audiences, ayant parmi la comparaison de quatre co-accusés sur les 11 du dossier et de nombreux témoins importants, le procès dans l’affaire dite «achat de l’avion présidentiel et équipements militaires», devant la Cour d’assises spéciales à la Cour d’appel de Bamako, tire vers sa fin

En effet, l’audience de ce lundi 30 juin 2025 a été suspendue à la mi-journée âpres la comparaison du dernier témoin en la personne du secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens Combattants (MDAC), Général de Division Sidiki Samaké. Il était à la barre conformément à la requête des avocats de la défense.

Le président de la Cour Bamassa Sissoko a déclaré les débats âpres quelques éléments de réponses fournis par le secrétaire général du MDAC. En clair le témoin a déclaré n’avoir été associé ni à l’élaboration, ni à l’exécution encore moins aux conclusions des deux contrats controversés entre le Département de la Défense sous feu Soumeylou Boubeye Maïga et la société Guo-Star d’Amadou Kouma. Si le secrétaire général a avoir reconnu connaissance de l’existence d’un tableau représentant l’ensemble des équipements militaires livrés dans les archives du ministère, il a clairement affirmé qu’il «n’existe à ce jour aucun document relatif au contrat d’achat de l’avion présidentiel au ministère de la Défense».

C’est sur ces mots que le président de la Cour a mis fin aux débats en donnant la parole à Mme Bouaré Fily Sissoko et ses co-accusés de livrer leurs conclusions à la lumière des différents témoignages. A l’unanimité, les 4 accusés comparaissant devant la Cour ont à tour de rôle plaidé non coupable.

Ainsi, Bouaré Fily Sissoko, Mahamadou Camara, le Général de Brigade Moustapha Drabo et le Colonel-major Nouhoum Dabitao ont maintenu leur thèse d’avoir agi dans la légalité et la plus grande loyauté envers leurs supérieurs du moment et dans l’intérêt général. Toute chose qui est loin d’être l’avis du parquet représenté par les substituts généraux Kokè Coulibaly et Amadou Galadio Camara et la partie civile représentée par le contentieux de l’État.

C’est dans cette dynamique que le ministère public présentera son réquisitoire le jeudi 3 juillet prochain. En réponse, les avocats de la défense feront leur plaidoirie le mardi 8 juillet 2025. Ces annonces ont été faites par le président Bamassa Sissoko.

A la suite de ces exercices, la Cour forgera sa conviction pour rendre un arrêt sur l’affaire dont le dénouement tient en haleine l’opinion nationale et internationale depuis quelques années.

Aboubacar TRAORÉ

Source : L’Essor


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