Salon international de l’artisanat : un lancement vibrant, malgré la lenteur des installations

Le Salon international de l’artisanat a officiellement ouvert ses portes ce jeudi 27 novembre à Bamako. Prévu jusqu’au 7 décembre, l’événement rassemble comme chaque année des artisans venus du Mali, de la sous-région et d’ailleurs. Si les organisateurs affirment que tout est prêt pour accueillir exposants et visiteurs, certains participants pointent toutefois une installation plus lente que d’habitude.

Dès l’entrée du salon, l’ambiance est palpable : couleurs éclatantes, matières variées, senteurs envoûtantes… L’artisanat malien et africain occupe pleinement l’espace. Pour Seydou Guindo, président de la sous-commission d’organisation, cette 5ᵉ édition se veut un moment de rencontres, de créativité et de valorisation du savoir-faire.

« Nous sommes à la cinquième édition, ça veut dire qu’on a désormais une expertise », explique-t-il. « Cette année est d’autant plus symbolique que le gouvernement a déclaré 2025, année de la culture. L’artisanat, pilier de notre identité culturelle, est donc à l’honneur. Ce salon est un lieu où l’on donne et où l’on reçoit. »

Des exposants optimistes malgré un démarrage lent

Derrière le dynamisme affiché, certains exposants évoquent un début timide et des installations encore inachevées.

« Nous sommes là pour présenter les produits Made in Burkina. Pour l’instant, on ne peut pas parler de mobilisation », témoigne un participant.
Un autre ajoute : « Comme nous sommes au début, les installations continuent. Peut-être qu’une fois tout en place, la satisfaction suivra. »
« Chacun s’affaire encore à monter son stand. Moi-même, je suis toujours à pied d’œuvre », confie un vendeur.

Outre les pays de l’AES, quinze autres nations de la sous-région participent à cette édition. Une diversité qui, selon les organisateurs, renforce l’image du salon comme un carrefour culturel, artistique et économique majeur.

Source : Studio Tamani 

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