Les syndicats des chauffeurs du Mali ont signé, ce jeudi, un protocole d’accord avec le gouvernement. Le document prévoit notamment la prise en charge des apprentis et chauffeurs blessés, ainsi que celle des enfants de chauffeurs et d’apprentis décédés lors d’attaques terroristes. L’accord inclut également l’immatriculation des chauffeurs à l’INPS et à l’AMO, ainsi que l’élaboration d’une convention collective propre au secteur du transport.
Pour Ichaka Diakité, du Syndicat national des transporteurs routiers, urbains, interurbains et internationaux du Mali, ce protocole constitue une reconnaissance officielle du rôle crucial des chauffeurs dans la sécurité énergétique et économique du pays.
« Ça a été une joie pour le secteur du transport », affirme-t-il, précisant que l’accord couvre désormais « les frais médicaux des chauffeurs, transporteurs, leurs enfants orphelins, ainsi que les chauffeurs décédés au cours des attaques ».
Les syndicats saluent une démarche « réactive et responsable » de l’État
Le syndicat salue la réactivité des autorités. Ichaka Diakité se réjouit :
« L’État a beaucoup appris et nous ne pouvons que remercier le gouvernement de la transition. »
Selon lui, l’application de l’accord est déjà en cours :
« L’application sera immédiate. Dès la signature, les premières dispositions ont été prises. Aujourd’hui même, nos représentants sont autour des tables pour organiser la mise en œuvre. »
Ce protocole intervient après une période de tension : les chauffeurs avaient menacé d’un arrêt de travail à la suite des attaques visant notamment les conducteurs de camions-citernes.
Source : Studio Tamani
